Je suis une enfant du Nord, de la neige et du froid.

Voici une toute nouvelle série de photos :
« Ana Dess et sa mésange bleue en papier découpé dans la neige des Alpes. »

La Crète… cette île sauvage, rocailleuse, balayée par les vents chauds, endormie sous le soleil de plomb abrite des merveilles insoupçonnées. Ce n’est pas une destination que j’ai choisie, mais pourtant, elle m’attendait.

Chaque matin c’est un festival du goût : orange, citron, figue, tomate, fêta, concombre… Du soleil en bouche, le paradis des végétariens ! Je crois que je pourrais manger des salades crétoises tous les jours de ma vie. L’huile d’olive est un délice, et je la savoure avec un morceau de pain.

Au coeur de ce petit village perché dans les champs d’oliviers, je marche seule au milieu du temps. L’Histoire côtoie le présent, des chapelles toutes blanches semblent avoir traversées les âges. Les anciens assis sur leurs chaises dehors regardent la vie. Je continue à marcher, et je finis par me perdre au milieu des oliviers.

Si majestueux, certains sont là depuis des millénaires. Leurs troncs tortueux sont marqués de rides, j’imagine alors tout ce qu’ils ont dû voir et entendre. Je pose ma couverture et me couche au pied de l’un d’eux, je ne dois pas être la première à faire la sieste sous celui-ci. C’est un instant sacré, la sieste. Tout est fermé jusqu’à 16h, le temps se suspend et j’en profite pour faire pause.

Sur la plage que j’ai choisie, galets, rochers et sables se partagent le paysage. Il existe 1001 plages en Crète et si vous choisissez avec soin, il n’y aura personne ! Je m’équipe : masque, tuba, palmes. C’est parti pour la découverte des fonds marins. Je ne fais pas 1 mètre que déjà je peux observer les poissons. L’eau est limpide. La fin de journée me révèle une cavité à la surface de l’eau. Je m’y engouffre, j’ai pied, j’enlève mon masque, je lève la tête et OH SURPRISE : des dizaines de chauves-souris dorment. Je claque des mains et je les regardent voler, quelle magie ! Un moment unique, comme un secret.

Mais que serait la Crète, berceau de l’histoire occidental sans ses sites historiques ?
J’ai traversé les Gorges de Samaria (les gorges les plus impressionnantes d’Europe), flâné dans Hania, belle cité vénitienne, parcouru les collines arides en pensant à Minos (né en Crète dans la mythologie)…
Et pour terminer j’ai visité le magnifique musée archéologique d’Heraklion, et croyez-moi il en vaut le détour !

Au delà de la chaleur du soleil, j’ai trouvé les plus beaux sourires, l’hospitalité et j’ai pu ressentir une partie de notre Histoire. Une expérience riche en émotions. Vive le raki, la pastèque et les cigales !

Pour accompagner cette petite BD, une citation d’un auteur islandais Jon Kalman Stefansson :
« La poésie est un monde à l’arrière du monde. Et elle est belle. »

Islande-WEB

Etes-vous déjà allés sur cette île magique ?

« Ana Dess se plie en 4 » reprend du service.
Chaque mercredi je posterai une nouvelle BD, n’hésitez pas à me laisser votre avis.
Le partage fait vivre et évoluer mes histoires.

Suite au palmarès des victoires de la musique 2016, voici mon retour.
Maitre Gims avec « Sapés comme jamais » élu chanson originale de l’année

ANosVictoires-WEB

Ce mois-ci FémininBio m’a demandé de pencher sur le sujet de la Phytothérapie.

Automedication

Et vive les plantes !

Visuel-PasserelleAujourd’hui je vous invite à découvrir une nouvelle chanson : Sur cette passerelle, je rêve.

Ce titre a une histoire particulière. Il y a deux ans j’ai animé des ateliers d’écriture avec des personnes âgées de deux hôpitaux de Givors. Ils m’ont confié leurs souvenirs liés au fleuve « Rhône », je suis rentrée chez moi chargée du cadeau de leurs mémoires. De là, les mots sont nés et j’ai écrit cette chanson pour leur rendre hommage.

 » Je transporte ces mots franchissant ce cours
Je suis le messager de ces vers qui s’écoulent. »

Vous pouvez l’écoutez ici

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Sur cette passerelle, je rêve

Assis sur mon banc mes pensées s’écoulent lentement
Je peins mes mémoires pour un voyage hors du temps

Je sens la vibration des pas sur le bitume
On échange sur le pont les dernières habitudes
Les pavés martelés révèlent les coutumes
Les arrêts, les passages, les partages, les coups durs
L’odeur du savon se mélange à la rosée du matin
Les lavandières trempent leur linge, la nuit s’éteint
La mousse disparaît dans le bleu du fleuve
Alors que se réveillent mes souvenirs en fleurs

Refrain : X2
Sur cette passerelle, je rêve
Du temps d’avant
Je traverse jusqu’à cette rive
Portée par le vent

Assis sur mon banc mes pensées s’écoulent lentement
Je peins mes mémoires pour un voyage hors du temps

Les bateaux passent transportant vies et songes
Alors que trépassent mes illusions, mes mensonges
J’entends la colère de l’eau qui m’inonde
Creusant son lit au plus profond du monde

Assis sur la rive, les pécheurs attendent, patience
L’instant où leur prise l’entraînera au fond, méfiance
Immobile, suspendu dans l’instant
J’admire la nature résistante

Refrain : X2
Sur cette passerelle, je rêve
Du temps d’avant
Je traverse jusqu’à cette rive
Portée par le vent

Assis sur mon banc mes pensées s’écoulent lentement
Je peins mes mémoires pour un voyage hors du temps

J’écoute la crue qui gronde, les ponts s’effondrent
Du ciel jaillissent les bombes, les éclairs et la foudre
L’histoire emporte ses pierres, l’homme construit
Un nouvel horizon s’élève, sans un bruit

J’entrevois l’espoir d’une nouvelle romance
Sur la rive d’en face, une plage à écrire immense
Je transporte ces mots franchissant ce cours
Je suis le messager de ces vers qui s’écoulent

Refrain : X2
Sur cette passerelle, je rêve
Du temps d’avant
Je traverse jusqu’à cette rive
Portée par le vent

Ana Dess

Parfois ça fait du bien de souffler. Un temps de récréation !

Re-création-WEB

Cette semaine, Ana Dess se bat contre une tente Quechua… !

Quechua-WEB

Fukushima-WEB

9/9